• L'apprentit sorcière

     

    Un jour, une jeune fille se promenait dans une grande ville, elle cherchait désespérément à trouver un livre qui pourrait l'initier à la magie noire. Il commençait à faire nuit, et tout en médisant sur sa malchance, elle se préparait à rentré chez elle. Cependant, en tournant un coin de rue qu'elle avait déjà tournée, elle remarqua une petite librairie. Elle l'avait vu, mais n'y avait pas porté attention. Elle se dit qu'elle ne pourrait pas tout avoir, et se dit qu'un livre d'une librairie serait déjà mieux qu'un livre dans une petite boutique sombre sans retour possible, comme on voit dans les films d'horreur. La vie n'était pas un film, malheureusement. Elle entra donc dans la boutique, chercha dans un coin marqué ésotérisme. Prit un livre possédant une jolie couverture avec des sorcières, et paya. «Amusez-vous mademoiselle.», fit la libraire. La jeune fille ne se retourna même pas pour la saluer. Elle devait faire le trajet en métro, elle pourrait y lire le rituel d'initiation. «Se faire couler un bain, éteindre toutes les lumières, allumé des chandelles, ce qui serait la seule source de lumière, avoir un couteau, et un robe noire de satin.» Elle aima cela, elle avait tout chez elle! Une fois rendu chez elle, elle fit les préparatifs. Puis en se plongeant dans l'eau avec sa robe elle vit le contour de sa robe prendre vie. Elle adorait ça! Elle s'assit et commença à chanter le cantique qu'elle avait mémorisé dans le métro. Elle prit le couteau et pressa la lame contre sa paume. Elle fit couler son sang sur un chandail rouge, qu'elle plongea ensuite dans l'eau. La flamme ne s'éteignit pas et elle commença à redouter les forces qu'elle venait d'appeler. Elle reprit son livre qui était resté près d'elle au cas où elle oublie le cantique. Lu une parti qui venait d'apparaître dans son livre a cause de la chaleur de la bougie. «Votre âme sera propriété de celui qui la trouvera une fois l'incantation faite.» Elle tenta de se lever de son bain, la robe s'était unit au bain, ses cheveux poussaient à une vitesse effroyable, et la flamme de la chandelle sous l'eau baigna l'eau d'une couleur rouge visqueuse gluante à l'odeur métallique. Elle se mit à crier, mais sa voix ne faisait plus aucun bruit dans la salle aucun crépitement un silence de mort elle se calma, regarda tout autour d'elle. Une des chandelles s'éteignit, laissant la fumée formée une orbe qui s'enflamma dans les airs. «Ton âme sera à moi, quel est ton désir?» La jeune fille resta muette devant se spectacle. L'orbe de feu la rappela à l'ordre, et disparu. Le lendemain, elle retourna à la boutique, elle avait trop peur. La même libraire était là, assise sur sa chaise attendant les clients. «Madame, j'ai besoin de votre aide!», se mis-elle à crier, sans salutation. «Que puis-je faire, mademoiselle?», fis-elle d'un vois charmante. Elle expliqua tout, et la libraire lui dit qu'elle devait avoir rêver. «Mais non je suis venu hier!» «Vous m'en verrez navrer mademoiselle, je n'ai vu aucune gamine insolente hier.» Une gamine insolente? Mais c'était bien la vieille dame! Quelle vieille horrible! «As-tu fait un voeux?», fit la libraire. «Un voeux?» «Que désires-tu?» «Que vous me disiez comment renverser le sort!» «Que ton désir soit.» «Mon Désir? De quoi?» «Tu as déjà renversé le sort. Il ne faut pas oublier de tout lire dans un livre avant de l'utiliser.» Ne comprenant pas trop, elle retourna chez elle, le sort s'était inversé avait-elle dit. Pas besoin de s'inquiéter. Elle irait se coucher et tout serait pour le mieux. Elle ferma la lumière et se glissa sous les couvertures elle senti quelque chose se coller à elle, une sorte de tissus, du satin. Elle retira la couverte, et vu la robe de satin noir imbibé de sang sur elle. Des chandelles s'allumèrent, et l'ombre de feu revenu. «Voeux exaucé, retourne et donne-moi se qui mes de droit.», fit l'orbe de feu. Le lendemain, lorsque sa mère revint de ses vacances, elle trouva un corps vieillit par le temps, sec comme une momie, portant une jolie robe blanche de soie dans des couvertes teintées de sang. Un coeur au milieu de la pièce à l'intérieur d'un cercle de magie gravée dans la pierre du plancher. Un coeur qui s'était arrêter de battre, noircit par le temps. Un corps qui devait avoir vieillit plus de mille ans en quelques minutes. La mère retourna le livre à la librairie quelques jours plus tard, de peur de ce qu'il pourrait apporté. Elle y vit une jeune et jolie libraire, qui lui souriait chaleureusement.

    « Pour le plaisir des yeux ; Je viens te chercher »

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